DogTV cible les chiennes de moins de 50 ans

Depuis le 1er août, les toutous disposent d’une chaîne de télé attitrée aux Etats-Unis. Il était temps !


Lorsqu’on veut créer une chaîne de télé et gagner plein d’argent, la seule vraie question à se poser est la suivante : quelle cible viser ? Les ménagères de moins de 50 ans étant prises depuis longtemps, tout comme les sportifs, les vieux, les enfants, les gays, les dingues de bagnoles, les ados, les obsédés sexuels, les femmes enceintes et même les ânes, il ne reste plus grand monde à gaver. Yossi Uzrad, Gilad Neumann et Ron Levi ont donc choisi de faire une télévision pour les chiens.

DogTV, puisque c’est son nom, émet depuis le 1er août aux Etats-Unis et ses programmes sont, paraît-il, déjà très appréciés par les ­caniches et les labradors yankees. On y voit des os, des niches, des truffes, des gamelles, des ­baballes, des toutous, des croquettes et des langues pendantes, le tout agrémenté d’aboiements de bon aloi et de musique décontractante. Car il ne s’agit pas de faire de la télé poubelle : DogTV se veut résolument une chaîne haut de gamme sans sexe ni violence, un Arte du canidé calibré pour les Chiens Sans Puce supérieurs (CSP+). Au prix de l’abonnement (9,99  dollars par mois), on n’en attendait pas moins.

Pour le cas où vous seriez déjà en train de ricaner – ah ça elle est bien bonne celle-là, voilà qu’ils font des télés pour les clébards maintenant – les comportementalistes animaliers de renommée internationale qui s’expriment sur le site de la nouvelle chaîne se chargeront de vous faire ­ravaler vos sarcasmes. Vous apprendrez que les chiens d’un certain milieu n’aiment pas rester tout seuls, qu’ils dépriment lorsqu’ils sont face à eux-mêmes, parfaitement, et que regarder la télé l’après-midi pendant que leur maître ­bataille avec son psychanalyste leur permet de ­tenir le coup psychologiquement. Eh oui.
Il est encore trop tôt pour juger du succès de ce génial business. Mais si, comme l’espèrent ses concepteurs, il rapporte des millions, cela va ­offrir un boulevard à pas mal de nos producteurs et animateurs, Dechavanne et PPDA en tête. D’instinct, comme ça, on peut déjà imaginer une TéléMinou, une Fréquence-Poisson rouge, et peut-être même un Canal Azalée, car les fleurs aussi s’ennuient dans leurs vases, pendant que leur maître écrit des sornettes dans les journaux.

Posez vos seins n’importe où et rejoignez la mouvance du #Mamming




Si on connaissait le mois de novembre et son Movember qui incite les hommes à se laisser pousser la moustache afin de sensibiliser l’opinion publique aux maladies masculines (tel que le cancer de la prostate), voilà que le mois d’octobre se retrouve alpagué par les nanas cette fois, avec une pratique bien étrange. Non, les dames ne se laissent pas pousser la pilosité faciale (on a vu il y a quelques temps que c’était pas franchement joli-joli), ni le poil aux pattes, mais elles posent leurs boobs partout !

La raison de cette étrange pratique ? Le Mamming, un mouvement destiné à encourager les femmes à faire régulièrement une mammographie afin de dépister le cancer du sein. Ainsi est né le #mamming, où les femmes du monde entier posent leur poitrine là ou bon leur semble dans des lieux publics, pour ensuite se poster seins posés sur Instagram.

On se souvient que la semaine dernière, les hommes plongeaient leur tête entre les seins de ces dames, toujours pour la noble cause du dépistage du cancer du sein. #çavatroploin ?

Plus d’infos sur le site du Mamming.







Il utilise à merveille la perspective et redonne vie à des voitures de collection




Des voitures de collection et des créations. Voilà qui pourrait être le nom du Tumblr de ce monsieur, si celui-ci était amené à en créer un.

De fait, Michael Paul Smith est un artiste qui use de la perspective pour redonner vie à d’anciens modèles de voitures. Armé de ses Majorette, de ses Norev et de son appareil photo, ce dernier met en scène les véhicules sur la route, en panne ou au garage.

Voilà maintenant plus de 25 ans que Michael Paul Smith s’amuse à jouer de cette manière avec des voitures miniatures. Une passion simple mais au rendu efficace !







Marre de bosser ? 
Offrez-vous un Chinois


Avant d’être repéré par son patron, un génial ingénieur américain a fait faire pendant des années tout son boulot 
à un Pékinois, fort compétent du reste. En échange, il lui envoyait à peine 20% de son salaire. On s’y met tous ?


Les Chinois, les Chinois… A vous entendre grogner dans votre barbe du matin au soir, on a l’impression que c’est une invention du diable. Et vas-y qu’ils sont plus forts que nous, et vas-y qu’ils vont nous dévorer tout cru, et vas-y que même leurs voitures sont meilleures que les nôtres… Evidemment, si votre seule contribution à l’entente cordiale sino-hexagonale consiste à vous faire piquer votre boulot par un Cantonais et à jamais en retrouver parce que tout le secteur a déménagé là-bas, votre agacement peut se comprendre. Mais ce n’est pas une raison pour vous tromper de combat. Les Chinois, voyez-vous, c’est comme les robots de cuisine : le tout, c’est de savoir les utiliser.

A vrai dire, moi non plus je n’avais pas trop l’idée de comment m’y prendre avec ces gars-là. Je tâtonnais. Je tournais autour du pot de litchis. Et puis subitement, la semaine dernière, un dénommé Bob m’a ouvert les yeux. Ne me demandez pas en quoi consistait exactement le boulot de cet ingénieur américain, je n’en ai pas la moindre idée. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il ne le faisait pas : il le sous-traitait en douce à un Pékinois resté au pays, fort compétent d’ailleurs, et il lui refilait par mandat postal 20% de son salaire, c’est bien assez pour ces gens-là. Et voilà le non-travail !

Grâce à quoi, pendant que ses collègues marnaient dans les bureaux voisins, cet intelligent garçon passait ses journées à rien fiche, un peu comme les guichetiers de la RATP (reste assis, t’es payé) les jours où ils ne font pas grève. Hélas ! Lorsque son patron a découvert ce petit trafic transcontinental, il n’a pas été content du tout, et Bob a été flanqué à la porte sans ménagement ni indemnités. Encore une victime des Chinois…

Depuis, j’ai pris mes renseignements. J’ai découvert que plusieurs de nos grands patrons font exactement la même chose, et que ça leur permet d’aller jouer au golf en semaine. Le problème, il fallait s’y attendre, c’est que leurs coolies personnels prennent un malin plaisir à couler leurs boîtes, gniark gniark gniark… Vous comprenez, maintenant, pourquoi PSA va si mal ? Alors, faites comme vous voulez, mais moi, je vais sélectionner avec le plus grand soin mon factotum céleste. Manquerait plus qu’il dise du bien des Chinois dans cette page.

gagner de l'argent sur le net

les uns disnet que c'est de l'arnaque d'autre dise qu'ils ont bien gangé, lma solution est d'essayer.
ce que je vais faire c'est que je vais partager avec vous mon Expérience et on verra après si c'est de l'arnaque ou de la réalité.
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10 fautes de français qu’on fait tout le temps en étant convaincu que c’est juste

 
Vous n'avez jamais été une flèche en orthographe, mais pas totalement une brêle non plus. Disons que vous êtes dans la moyenne: vous vous débrouillez, et parfois vous improvisez un peu avec ces fichus accords du participe passé, ou bien vous contournez le problème en tournant la phrase autrement. Sauf que ce que vous ne savez pas, c'est que même quand vous croyez vous en sortir haut la main, vous faites des erreurs, sans même vous en douter. La preuve en 10 fautes très moches, que vous commettez allègrement tous les jours, et qu'on va corriger ensemble.

On n'écrit jamais "quelque soit". Non, jamais.

On peut écrire "quel(s) que soi(en)t", "quelle(s) que soi(en)t", en fonction du terme qui suit. Mais pas "quelque soit": même si ça se fait dans les courriers administratifs, ce n'est pas une excuse.
On ne devrait jamais écrire "autant pour moi", c'est mal.
Il faut écrire "au temps pour moi". On vous voit venir, vous ne nous croyez pas, vous doutez? Allez vérifier. Alors ? Et oui, on a raison. Cherchez pas.
"Quelquefois", à de très rares exceptions, s'écrit toujours en un seul mot.
Est ce qu'il vous est déjà arrivé quelquefois d'écrire correctement "quelquefois"?
La phrase "les reines se sont succédé" est correcte.
Même si ça fait moche.. Le participe passé du verbe "succéder" ne doit pas s'accorder au féminin pluriel. Alors oui, vous avez raison, "les reines" est sujet et l'auxiliaire "être" impose normalement qu'on accorde avec le sujet, mais pas là. Si on vous dit que c'est parce que le pronom "se" est ici un COI, ça ne vous éclaire pas, n'est-ce pas? Et bien pourtant, ici, c'est ce qui explique tout.
"Parmi" et "malgré" ne prennent jamais de "s".
Ne mettez pas de mauvaise volonté, pour une fois c'est facile quand même, on vous dit: JAMAIS. Donc vous le retenez une fois et c'est bon. Par contre, "toujours" en a toujours un. Toujours. Et "jamais" aussi. Mais ça va vous embrouiller.
"Cent" et "vingt" ne prennent un "s" que s'ils sont multipliés et non suivis par un autre adjectif numéral.
Donc "cent Z euros", c'est affreux. Idem pour "vingt Z euros". Ne faites pas les bons élèves qui n'ont jamais fait cette faute à l'oral, on vous a entendu. Et c'était pas joli joli.
Le verbe « appeler » est sacrément chiant. Certes.
Un coup il prend 2 « l » , un coup il n'en prend qu'un... Pourquoi « j'appelle » mais nous « appelons »? Résumons: au présent, il n'y a qu'avec « nous » et « vous » qu'il ne prend qu'un « l ». Par contre il prend toujours deux "p". C'est bon là, ça va mieux?
Ne commettez pas l'erreur effroyable d'omettre que « commettre » et « omettre » n'ont pas le même nombre de « m » !
Nous ne vous ferons pas l'injure par contre de vous rappeler que « apercevoir » ne prend que un « p », vous vous en serez bien aperçu par vous-même...
Il ne faut jamais écrire "elle s'est permise" ou "je me suis permise" (même quand on est une femme.)
C'est une faute très moche qu'on vous expliquerait bien, mais la raison étant semblable à celle du point n°4 qui vous a peu emballé, on hésite, on ne voudrait pas être trop rébarbatifs.
Les terminaisons des verbes du troisième groupe, ce n'est pas (si) compliqué.
Vous écrivez "il résoud" sans broncher, votre coeur balance entre "je peins" et "je peinds", "tu vend" ne vous fait ni chaud ni froid. Pourtant, ce sont des horreurs qui rendraient malade le premier prof de français venu. Ici par contre, à part vous réconcilier avec votre Bescherelle, peu d'issues possibles..

L’astuce infaillible pour rendre une tâche ou une action 2 fois plus facile à faire

Dans votre vie, vous possédez déjà de nombreuses habitudes ancrées. Des gestes que vous répétez chaque jour.
Ils font partie intégrante de votre quotidien et sont devenus tellement naturels que vous n’y prêtez plus attention.
Pourtant, ces routines représentent des moments privilégiés pour vous.
Ce sont, pour ainsi dire, de véritables générateurs d’action, et c’est pourquoi vous devriez vous en servir.
Pour prendre une nouvelle habitude. Ou pour réaliser une tâche qui vous bloque dans votre travail.
Voyons un exemple tout de suite pour bien comprendre.


Facile, quand on connait le truc…

Une habitude…

Imaginons que vous souhaitiez prendre l’habitude d’aller courir après votre journée de travail.
Si vous rentrez chez vous, que vous mangez un petit encas en vous installant confortablement dans votre canapé pour regarder la télévision, les chances sont grandes pour que vous ne décolliez jamais.
Au contraire, si dès que vous franchissez la porte de chez vous, vous enfilez votre tenue de sport et chaussez vos baskets, la suite devient une évidence.

Ou une tâche

De même, si après votre déjeuner, de retour à votre bureau, vous commencez à consulter vos mails de manière passive, vous risquez d’y passer un moment. Et vous augmentez vos chances de tomber ensuite dans tout un tas de petites tâches sans importance.
Maintenant, si dès que vous revenez à votre bureau, vous décidez d’ouvrir un dossier à traiter en priorité et commencez à parcourir son contenu, le reste coulera plus facilement.
Vous l’avez compris. Il est deux fois plus facile de passer à l’action tout de suite après une routine déjà établie.
Et plus vous répétez l’opération, plus cela devient facile et naturel.
Bref, c’est l’un des éléments clés pour créer une nouvelle habitude.

L’astuce, en 3 étapes

Voici comment faire pour en profiter pleinement :

1. Choisissez une tâche quotidienne que vous avez du mal à exécuter, ou bien une nouvelle habitude que vous voulez installer dans votre vie.

2. Identifiez un déclencheur naturel que vous faites tous les jours et qui correspond au moment où vous devez réaliser cette tâche ou implémenter votre habitude.
Pour le matin, c’est par exemple le fait de vous lever, de prendre un café, déjeuner, vous brosser les dents, prendre une douche, vous habiller, etc.
Dans la journée, cela peut être arriver au travail, allumer son ordinateur, déjeuner, quitter son travail, rentrer chez soi, etc.
Choisissez en fonction de l’horaire qui convient et de vos propres routines quotidiennes.

3. Démarrez votre tâche ou exécutez votre nouvelle habitude tout de suite après ce déclencheur. Utilisez cette routine ancrée en vous pour enchainer avec ce que vous devez faire.

Exemple : le matin, ouvrez votre liste de tâches du jour et commencez par la plus importante, tout de suite après vous être installé à votre bureau, avec une tasse de café bien chaud.
Et en fin de journée, préparez votre liste de tâches du lendemain juste après avoir éteint votre ordinateur, et avant de quitter votre travail.
Vous le verrez très rapidement, l’utilisation d’un déclencheur naturel vous permet de vous lancer 2 fois plus facilement.

Répétez l’opération chaque jour de la semaine, et constatez les résultats. Puis décidez de continuer, ou non.

La méthode DROP pour créer et installer une nouvelle habitude



Vous en avez ras-le-bol des résolutions qui ne tiennent pas ?

Vous pensez que vous ne parviendrez jamais à perdre ces bourrelets disgracieux, devenir enfin organisé ou pratiquer cette activité sportive qui vous garderait en bonne santé ?

Si c’est le cas, j’ai une bonne nouvelle pour vous. Vous allez découvrir uneméthode concrète qui va vous aider à vous lancer de la meilleure des façons possibles.

Et ainsi, vous donner toutes les chances de fixer cette nouvelle habitudetant désirée dans votre vie.

Il s’agit de la méthode DROP, en 4 étapes.

En quoi cela consiste ?

Vous allez voir ça tout de suite.

Renverser la donne

Créer une nouvelle habitude n’est pas facile. Une étude du Professeur Wiseman réalisée auprès de 3000 personnes montre que 78% des tentatives de bonnes résolutions sont vouées à l’échec.

Pour vous donner toutes les chances de réussir, il faut préparer ce changement comme tout projet qui se respecte. D’autant plus si cela bouscule votre quotidien.

C’est justement le but de la méthode que vous allez découvrir maintenant.

DROP est l’acronyme pour Désir, Résultat, Obstacles, Plan. Il s’agit d’une préparation éprouvée pour fixer une nouvelle habitude.

Et la dernière partie n’est pas forcément ce que vous pensez.

Voici comment la mettre en pratique.
1. Désir

Ce point-là, c’est le plus facile.

Il vous suffit de noter ici la nouvelle habitude que vous désirez faire naitre dans votre vie.

Que voulez-vous faire ?

Vous mettre au sport ? Perdre du poids ? Devenir végétarien ? Dépenser moins ?

Inscrivez votre désir ici.
2. Résultat

Savoir ce que l’on veut, c’est bien. Avoir un résultat concret à atteindre, c’est mieux.

Sans cela, le but que vous visez sera aussi vague que la description de Paris faite par un aveugle.

Il vous faut une direction précise, et un but clair vers où vous diriger.

Ecrivez donc ici le résultat idéal que vous souhaitez voir se matérialiser dans votre vie.

Voici quelques exemples :
Perdre 5 kilos dans les 30 jours à venir
Apprendre 10 nouveaux mots d’anglais chaque jour
Pratiquer des exercices physiques impliquant tout le corps 3 fois par semaine
Dépenser 200 euros de moins chaque mois
Etc.
3. Obstacles

N’en doutez pas. La route vers votre habitude toute fraiche sera pavée d’obstacles qui tenteront à maintes reprises de vous empêcher d’atteindre le résultat désiré.

Ces obstacles peuvent provenir de votre entourage, des situations que vous vivez au quotidien, mais aussi de vous. De vos pensées. De vos habitudesde vie.

De tout un tas de choses en somme.

Vous devez donc identifier à l’avance quelles sont les barrières que vous êtes susceptibles de rencontrer. Puis de définir comment vous comptez les franchir.

Vous serez ainsi mieux préparé aux aléas du quotidien qui peuvent vous éloigner de votre objectif.

Imaginons que vous souhaitiez vous mettre au footing 3 fois par semaine, après votre journée de travail.

Quels sont les obstacles qui peuvent vous empêcher d’aller courir ?

Cela peut être de vous sentir fatigué après une longue journée. Ou bien qu’il fasse trop froid selon vous pour faire du sport en extérieur. Ou encore que votre émission préférée commence pile à ce moment-là.

Vous devez penser à toutes ces choses avant même de commencer. Et trouver une solution pour chacune de ces situations.

Par exemple, pour le cas où vous êtes trop fatigué, mettre une musique entrainante et dynamique juste avant d’aller courir pour vous motiver. Ou alors vous engager auprès d’un ami pour aller courir ensemble et vous soutenir.

Vous voyez l’idée.
4. Plan

Dernière étape de cette méthode, vous allez préparer un plan d’attaque d’une simplicité enfantine mais à l’efficacité remarquable.

Pour cela, il vous faut 2 choses :
Une situation déjà ancrée dans votre quotidien
L’action ou les actions que vous allez mettre en pratique juste après.

En effet, il ne s’agit pas simplement de se dire qu’on va agir à tel moment chaque jour pour créer l’habitude.

Non. Pour que cela fonctionne, il vous faut rattacher ce nouveau comportement à adopter à une routine que vous faites tous les jours sans même y penser.

C’est de cette façon que votre résolution va se fixer dans votre vie et devenir peu à peu une habitude.

Pour reprendre l’exemple de la course à pied juste au-dessus, la situation c’est le moment exact où vous rentrez chez vous. Et l’action, c’est le fait de vous changer et mettre vos tennis pour aller courir.

C’est aussi simple que ça. Et ça fonctionne comme un charme. Car peu à peu, le fait de rentrer chez vous va automatiquement déclencher les actions vous menant à votre nouvelle habitude.

Vous la ferez de plus en plus facilement, au fur et à mesure des répétitions.
Essayez

Voilà, vous connaissez maintenant toutes les composantes de la méthode DROP.

Cela vous donne un net avantage sur ceux qui se lancent au petit bonheur la chance, en espérant que tout se passe bien pour eux.

Il ne vous reste plus qu’à la mettre en pratique pour la prochaine habitude à adopter.

Cela vous tente ?

Et à ce propos, quelle nouvelle habitude comptez-vous lancer dès aujourd’hui ?

11 raisons pour lesquelles vous devriez boire du café tous les jours

boire café

CAFÉ - Tout adulte normalement constitué a déjà bu au moins une fois une tasse de café. On en consomme partout, et à en croire le nombre de boutiques Starbucks rien qu'aux Etats-Unis, (en 2012, il y en avait 10,924!) il est clair que nous adorons notre caféine.

Et c'est tant mieux. De fait, il y a beaucoup d'avantages à faire partie de la majorité de la population à boire du café tous les jours. Le café est excellent pour le cerveau, la peau et le corps. Voici ci-dessous 11 raisons pour lesquelles vous devriez vous lever tous les matins avec une bonne odeur de café...

Le café est la première source d'antioxydants.

Selon une étude datant de 2005, "aucun aliment n'arrive à la cheville" du café en matière d'antioxydants. Certes, les fruits et légumes sont eux aussi extrêmement riches en la matière, mais il semble que le corps humain absorbe beaucoup plus d'antioxydants à partir du café.


Le seul fait de sentir le café peut avoir un effet déstressant.

Des chercheurs de l'université nationale de Séoul ont examiné le cerveau de rats en état de stress (provoqué par un manque de sommeil) et ont découvert, dans le cerveau des sujets exposés à des arômes de café, que les protéines liées au stress réagissaient. Pour information, cette étude sur l’arôme n'est pas liée au stress à proprement parler, mais au stress provoqué par un manque de sommeil. On ne peut donc pas donc pas vous conseiller avec certitude de garder un sac de grains de café torréfiés sur votre table de chevet, mais rien ne vous empêche d'essayer!


Le café réduirait les symptômes de la maladie de Parkinson.

Selon un article de la revue ScienceDaily, paru en 2012, boire du café aiderait les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à contrôler leurs mouvements. Ronald Postuma, auteur de l'étude, a déclaré : "Des études ont déjà démontré que les consommateurs de caféine sont moins enclins à développer la maladie de Parkinson, mais il s'agit là d'une des premières études concluant que la caféine peut être un remède pour les personnes déjà atteintes de la maladie."



Le café est excellent pour le foie (surtout si l'on consomme de l'alcool).

Une étude publiée en 2006 portant sur 125 000 personnes pendant 22 ans a montré que les personnes buvant au moins une tasse de café par jour réduisaient de 20% leurs chances de développer une cirrhose du foie -- une maladie auto-immune due à une consommation excessive d'alcool ayant pour symptômes l'insuffisance hépato-cellulaire (défaut de fonctionnement du foie) et le cancer. Arthur L Klatsky, qui a dirigé l'étude, a déclaré au Guardian : "La consommation de café semble avoir des effets protecteurs contre la cirrhose alcoolique, et plus une personne boit de café, moins elle semble avoir de risques d'être hospitalisée ou de mourir d'une cirrhose alcoolique."

Les recherches ont aussi montré que le café peut aussi aider à se prémunir contre la stéatose hépatique non alcoolique (SHNA). Une équipe de chercheurs de l'école de médecine Duke-NUS, basée à Singapour, a révélé que boire au moins quatre tasses de café ou de thé par jour peut aider à se prémunir contre les agressions du SHNA.



Le café peut vous rendre plus heureux.

Une étude effectuée par l'Institut national de la santé américain a révélé que les personnes buvant au moins quatre tasses de café avaient environ 10% de chances en moins d'être déprimées que les non consommateurs. Et apparemment, ce ne serait pas grâce à "l'effet caféine" -- le Coca-Cola peut aussi produire cet effet, nais cela a malgré tout un effet sur la dépression. L'auteur de l'étude, Honglei Chen, a déclaré au site Prevention.com que l'effet du café sur le moral serait vraisemblablement lié aux antioxydants.


La consommation de café réduirait le taux de suicide.

D'après une étude effectuée par l'école de médecine d'Harvard, boire entre deux et quatre tasses de café par jour peut réduire les risques de suicide chez les hommes et femmes d'environ 50%. Raison évoquée: le café agit comme un léger antidépresseur en facilitant la production des neurotransmetteurs , tels que la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline.



Le café réduirait les chances de développer un cancer de la peau (si vous êtes une femme).

L'hôpital Brigham and Women de Boston et l'école de médecine d'Harvard ont suivi 112 897 hommes et femmes sur une période de plus de 20 ans et, selon leurs conclusions, les femmes buvant au moins trois tasses de café par jour sont beaucoup moins enclines à développer un cancer de la peau que celles qui n'en boivent pas.


Le café peut faire de vous un meilleur athlète.

On peut lire la chose suivante dans le New York Times: "Scientifiques et athlètes savent depuis des années qu'une tasse de café avant une séance d'entraînement décuple les performances athlétiques, surtout dans les sports d'endurance comme la course à pied ou le cyclisme." La caféine augmente le nombre d'acides gras dans le sang, qui permettent aux muscles des athlètes d'absorber et de brûler ces graisses pour les convertir en carburant, préservant ainsi les maigres réserves en glucides et permettant au corps de les utiliser plus tard.


Le café réduirait les risques de diabète de type 2.

Le café réduit aussi les risques de diabète de type 2, selon une étude de l'institut American Chemical Society. Les chercheurs ont découvert que les personnes buvant au moins quatre tasses de café par jour réduisaient de 50% leurs chances de développer un diabète de type 2. Par la suite, avec chaque tasse supplémentaire, le risque est encore réduit de 7%.


Boire du café permettrait de préserver la santé de votre cerveau pendant plus longtemps.

Des chercheurs de l'université de Floride sud et de l'université de Miami ont découvert que les personnes âgées de plus de 65 ans avec un taux de caféine élevé dans le sangcontractaient la maladie d'Alzheimer en moyenne deux à quatre ans plus tard que les personnes dont le taux de caféine est moins élevé. Le docteur Chuanhai Cao, neuroscientifique à l'université de Floride sud et co-auteur de l'étude, a déclaré: "Nous ne disons pas qu'une consommation modérée de café est en mesure de protéger complètement une personne de la maladie d'Alzheimer. Cependant, nous sommes fermement convaincus que cela peut réduire de manière significative les risques de maladie d'Alzheimer ou retarder son approche."


Le café peut vous rendre plus intelligent(e).

En général, vous buvez du café quand vous êtes en manque de sommeil, n'est-ce pas? Eh bien, cette secousse bénéfique n'a pas pour seul effet de vous garder éveillé, elle vous rend aussi plus intelligent(e). La chaîne américaine CNN a révélé que le café permettait au cerveau de travailler de façon plus efficace et intelligente. Michael Lemonick, reporter pour TIME, déclare, "Quand vous manquez de sommeil et prenez de la caféine, presque toutes vos capacités augmentent:temps de réaction, vigilance, attention, raisonnement logique -- la plupart des fonctions complexes associées à l'intelligence."



La morale de l'histoire ? LE CAFÉ EST VOTRE AMI !

Bazarchic.com : leur petite entreprise dit merci à la crise

Comment retourner à son profit la morosité actuelle du commerce de proximité ? Réponse avec ce site de déstockage qui donne là une belle leçon de management.

« Vous me suivez ? On fait un tour dans l’entrepôt», nous propose, à peine s’est-il présenté, Liberty Verny. Le patron de Bazarchic ne se fait jamais prier quand il s’agit de dévoiler les rouages de sa machine. Un vrai rêve de gosse, avec des kilomètres de tapis roulants qui montent et descendent sur trois étages, des milliers de cartons marqués de savants codes-barres. Le patron connaît son usine dans les moindres détails, relançant ici une plieuse, repérant là une erreur dans un assortiment. Depuis une mezzanine surplombant les 5 000 mètres carrés du site, l’un des trois qu’il gère à Gennevilliers (92), il lance, rieur : «Le meilleur ingénieur de Bazarchic, c’est moi !»

En réalité, ce gestionnaire passionné de techno, qui a déjà fait fortune en revendant en 2006 une SSII de 1 300 personnes, ne peut revendiquer que 50% de la réussite de Bazarchic. Le reste revient à sa moitié, à la ville comme dans les ­affaires, Nathalie Gillier, l’experte en fringues dont le carnet d’adresses renferme tout ce que le Sentier compte de créateurs. Et pour cause : à Troyes, dont sa famille est originaire, cela fait plusieurs générations qu’on est dans le ­textile. Son arrière-grand-père avait créé la maille Lacoste, son frère a monté Zadig & Voltaire et elle-même a organisé ses premières ventes privées, façon Tupperware, pour financer ses études.

Leur complémentarité a fait des merveilles. En six ans, leur société de déstockage en ligne s’est imposée dans le paysage. «Avec la crise, ce type de business a fleuri. On a compté jusqu’à 70 sites de vente privée, mais la plupart ont disparu», rappelle Nathalie Genera, de l’Institut français de la mode.

Loin de péricliter, Bazarchic réalise 78 millions d’euros de chiffre d’affaires par an, au rythme de six ventes événementielles par jour, et compte 5 millions d’abonnés. De quoi occuper une solide troisième place derrière l’inatteignable Vente-privee.com (1,3 milliard) et Showroomprive.com (250 millions). «Et nous avons toujours été rentables», assure Liberty Verny, ­lequel, tout comme ses confrè­res, ne publie pas ses comptes.

La première condition pour survivre dans ce métier à faibles marges unitaires est une gestion au cordeau de la logistique. Il y a trois ans, Bazarchic a donc mis sur la table 3,5 millions d’eu­ros pour automatiser ses installations. Les cartons sont ainsi dimensionnés par des machines en fonction de leur contenu. Bazarchic a bien appris la leçon du leader Vente-privee.com : il faut soigner ses emballages, écrin du vêtement et premier contact visuel du client. «L’objectif est aussi de pouvoir livrer dans la journée une commande passée le matin», explique le patron en nous menant vers ses studios photos. Une ravissante blonde enchaînant les tenues s’y fait mitrailler. Ici, 7 000 clichés sont réalisés chaque jour pour mettre en valeur les marchandises sur le site, de la mode mais aussi des objets de déco. De nouveau, le patron technophile se fait une joie de montrer sa dernière trouvaille, un appareil de prise de vue en 3D. «Pas tout à fait au point, mais ce sera fantastique pour les acheteurs de pouvoir observer le produit sous tous les angles.»

Car tout se joue, en bout de chaîne, sur l’ordinateur, la tablette ou le smartphone, où la boutique doit être à la fois sexy et ultrasimple d’utilisation. En trente secondes chrono et sept clics, on peut ainsi lancer l’application Bazarchic, choisir un vêtement et passer commande – pour peu que l’on ait renseigné ses coordonnées au préalable. «Il faut raccourcir au maximum le tunnel d’achat, explique ­Liberty Verny, sinon le client s’en va.» L’ergonomie de la dernière version a été testée sur 200 000 personnes. Pour faire tourner l’application sur Android comme sur l’iOS d’Apple, une vingtaine de programmateurs ont été embauchés. Bilan, 20% des ventes passent par ce canal, particulièrement adapté aux achats d’impulsion qui font le miel des déstockeurs.

Et avec la crise, ils n’ont jamais eu autant de marchandises à écouler, les invendus dans les boutiques physiques ayant atteint un niveau record. Ce qui a permis à Bazarchic d’enregistrer une hausse d’activité de 40% en juin. Les créateurs parisiens, de Maje à Manoush en passant par Stella Forest ou Vanessa Bruno, apprécient de passer par ce site, car ils savent que leur image de marque ne sera pas écornée et qu’ils ne se retrouveront pas dans une improbable solderie de banlieue. «Ils sont plus haut de gamme que les autres sites», se félicite Arthur de Soultrait, le fondateur de la marque de polos chics Vicomte A.

Cela se vérifie dans le panier d’achat moyen, à 112 euros, contre moins de 80 pour la concurrence. Ce qui ne les empêche pas de négocier les prix de la marchandise pied à pied. C’est ici que Nathalie Gillier entre en scène. «Elle vaut à elle seule toute une équipe», commente Arthur de Soultrait. Confortablement installé dans sa niche des vêtements de créateur, Bazarchic doit toutefois trouver des relais de croissance pour atteindre la masse ­critique.

«Shooter une vente Manoush coûte aussi cher que shooter une vente Puma», note Thierry Petit, le fondateur de Showroom­prive.com, soulignant que, dans ce métier, on gagne sa vie surtout avec les volumes. Autrement dit avec des marques très grand public. Liberty Verny a opté, lui, pour la diversification. Dans le vin d’abord : il vient de se constituer un catalogue de 350 références. Dans le voyage surtout, où il s’est associé avec Frédéric Savoyen, un pro du secteur, pour lancer Mytravelchic dans le tourisme haut de gamme. En six mois d’activité, le site a déjà atteint 3,5 millions de chiffre d’affaires et vise les 10 millions dès 2013.

Prochaine étape, l’interna­tional ? Liberty Verny reste flou, avançant plusieurs destinations. «D’ici Noël, nous ouvrons en Hollande», nous assure-t-il, avant d’évoquer une remontée en Europe du Nord, jusqu’en Suède. «En réalité, Bazarchic a pour l’instant raté le virage de l’international et reste coincé dans un entre-deux bâtard», juge Thierry ­Petit. Des rumeurs persistantes disent Liberty Verny en quête d’un acquéreur ? Le patron, qui détient avec sa famille l’essentiel du capital, ne dément pas. «Si l’on me propose un bon prix, je ne dirai pas non.» Mais ne comptez pas sur lui pour se solder.

Le long chemin de croix de Saint-Maclou

Plus cher que Leroy Merlin ou Casto­rama et victime de l’engouement pour le parquet, le roi de la moquette est presque au bout du rouleau !

Ce mardi de fin juillet, le mercure dépasse 30 degrés à Wattrelos, à deux pas de la frontière belge. Dans le magasin attenant au siège du groupe, on dénombre moins d’une dizaine de clients dans les allées, bien courageux de ré­sister à la température suffocante. «Au nord de la Loire, on n’a pas la climatisation, déplore un cadre breton. Nos établis­sements sont de moins en moins entretenus, ­notamment à Caluire, Caen ou Sainte-Geneviève-des-Bois.» Pour des boutiques supposées donner envie de décorer sa maison, ça la fiche mal.

Cette vétusté est la triste conséquence des difficultés du roi de la moquette. Si tous les Français ont en tête sa ritournelle historique, «Saint-Maclou évidemment» (abandonnée depuis longtemps), ils boudent ses 159 magasins. Selon les comptes que nous nous sommes procurés, Saint-Maclou est dans le rouge depuis 2010 et a encore ­aggravé sa perte d’exploitation en 2012, à 4,4 millions d’euros. Le chiffre d’affaires, tombé de 269 à 229 millions d’euros ­depuis 2007, suit la même pente. Et le début de l’année 2013 ne laisse guère espérer de retournement. Le succès des parquets et sols PVC, qui équipent aujourd’hui près d’un logement sur deux, n’explique pas tout. L’enseigne de la famille Mulliez (Auchan, Décathlon, Boulanger) – qui n’a pas souhaité recevoir Capital – a multiplié les acquisitions malheureuses. Et a surtout oublié ses fondamentaux en voulant rivaliser avec les géants du bricolage comme ­Leroy Merlin.

Longtemps, Saint-Maclou est pourtant resté le passage obligé pour qui venait d’emménager. En 1963, Gonzague Mulliez, le cousin germain de Gérard (fondateur d’Auchan), avait commencé par revendre à prix discount et au porte-à-porte les moquettes qu’il achetait auprès des nombreux fabricants belges voisins. Ses magasins, qu’il a nommés en référence à une église de Wattrelos, ont ensuite essaimé partout en France. «Gonzague dirigeait le groupe de manière très paternaliste, se souvient, nostalgique, un mem­bre de la direction parti en 2011. Il connaissait le prénom de ­cha­que employé et demandait des nouvelles des enfants.»

La belle machine a toutefois commencé à se gripper dans les années 2000, quand les Français ont délaissé les tapis et moquettes au profit de revêtements supposés plus sains. Depuis 2008, leurs ventes ont encore chuté de 21%. «On leur reproche de ­retenir les acariens, alors que c’est la qualité de l’air qui provoque les allergies, argumente Corine Impellizzeri, la déléguée générale de l’Union française des tapis et moquettes. Et ils ne ­réclament pas plus d’entretien !» Bien sûr, l’enseigne vend aussi du parquet et du stratifié. «Mais nous ne les avons pas assez pous­sés», ­admet un ancien cadre.

Pour relancer sa filiale, la famille Mulliez a demandé à Gonzague de céder ses parts et de passer le relais à partir de 2008. Non sans mal : des gros bras ont été obligés de vider son bureau sans le prévenir pour qu’il cesse de débarquer à tout bout de champ. Ses successeurs ? Christophe Ribault et surtout Vincent Fauvet, son propre gendre, resté en poste jusqu’en 2011. Venu de la banque d’investissement de BNP Paribas, ce dernier a d’emblée bouleversé la culture de la maison en diminuant les promotions ponctuelles au profit de prix bas tous les jours. Il espérait que la hausse des volumes compenserait l’érosion des marges.

«C’était une hérésie, analyse un ancien directeur marketing. On est sur un produit où le client adore négocier.» Tout l’art du «marchand de tapis» est justement de gonfler le prix de départ pour concéder ensuite quelques ristournes. La recette a d’autant moins fonctionné que Saint-Maclou ne peut pas s’aligner sur ses rivaux, à la puissance d’achat incomparable. Prenez une moquette classique de ­velours rouge épaisse de 4 millimètres : l’enseigne nordiste ne propose aucune référence à moins de 8,99 euros le mètre carré, quand Leroy Merlin ­démarre à 3,90 euros sur des produits comparables.

De plus, pour financer cette baisse tarifaire, la chaîne a sacrifié la qualité et l’innovation. Autrefois habitué à sillonner l’Asie pour dénicher les derniers tapis d’Orient, l’acheteur Yves Ehr­hart reste aujourd’hui le plus sou­vent dans ses bureaux. Fini, aussi, les partenariats. «On s’associait avec des fabricants comme Gerflor ou Unilin pour lancer des produits exclusifs, raconte un proche de Gonzague. Ça nous donnait six mois d’avance sur la concurrence.» Evidemment, cela exigeait de prendre quelques risques ­financiers.

Obsédée par les coûts, la direction a commis une deuxième erreur en centralisant à ­l’excès le fonctionnement de Saint-­Maclou. No­tam­ment ses achats. «Avant, les magasins avaient plus d’autonomie dans leur ­approvisionnement, regrette Jac­ques Mazens, délégué de la CFDT, le syndicat le plus actif dans la maison. Maintenant, tout passe par la centrale nationale.» Récemment, la boutique de Valenciennes n’a ainsi pas pu se faire livrer un sol PVC qui cartonnait parce que ce n’était pas dans les priorités du siège. Comble de cette politique de cost-­killing : à force d’em­baucher des contrôleurs de gestion et des cadres pour scruter la moin­dre dépense, les effectifs du siège sont passés de 60 à plus de 120 personnes. «Plutôt que d’aller sur le terrain, on s’est ­enfermés des heures en réunion devant des PowerPoint», ­regrette un cadre. Un jour, un chef de produit lassé qu’on lui réclame sans cesse des camemberts sur ses chiffres de vente a fini par apporter un vrai fromage à son chef. «Le voilà, votre camembert !»

Ce n’est pas tout. Les dirigeants de Saint-Maclou ont aggravé la situation de leur groupe par des acquisitions ruineuses. Achetée en 1999, la chaîne britannique Allied Carpets a accumulé 50 millions d’euros de pertes avant d’être bradée en 2009. Ils n’ont pas non plus réussi à redresser le réseau d’une quinzaine de magasins de Mondial Moquette, avalé en 2008. Pour relancer la machine, la direction teste un nouveau concept pour Saint-Maclou ­depuis mai à Villeneuve-d’Ascq. Les produits y sont mieux mis en valeur et ­ciblent clairement une clientèle plus haut de gamme. Autre axe de reconquête, les services, à commencer par la pose de la moquette, qui représente déjà 25% du chiffre d’affaires…

Il y a urgence. Car la situation commence à sérieusement agacer la famille Mulliez, qui a déjà dû renflouer sa filiale de 40 millions d’euros depuis 2012. Si bien que le père fondateur se prend à rêver d’un retour fracassant. «Tout est toujours achetable, ne dément pas Gonzague Mulliez, 79 ans, à Capital. Si on me fait un prix intéressant, je regarderai.» Il n’est jamais trop tard pour reprendre du service.

Orangina : un max de bulles… et de marketing




Passé sous pavillon japonais, le leader français des boissons aux fruits veut rivaliser avec Coca. Côté buzz et animations commerciales, c’est déjà bien parti.

"T’es un fruit et t’as pas de pépins ? Non mais à l’eau quoi !" Le 9 mars dernier, la parodie de Nabilla par le personnage d’Eva Lapech a déclenché un déluge de clics sur les ­réseaux sociaux : plus de 38 000 likes, 11 000 partages et 9 000 retweets. La pin-up de téléréalité venait à peine de prononcer sa pensée planétaire qu’Oasis lançait son canular sur le Net. «Il faut être ultrarapide ; le lendemain, c’est déjà trop tard», explique le directeur marketing d’Orangina Schweppes, Sta­nislas de Parcevaux.

Toujours à la pointe de l’actualité, Oasis a, depuis, annoncé le retour des Datte Punk, l’Habemus Papaye ou la sépa­ration de Vanessa Poiradis et Johnny Zest. Les fans en redemandent. Ils sont 3 millions à suivre Oasis sur Facebook. Peu de groupes ont aussi bien réussi leur mue digitale. Au siège de Levallois-Perret, près de Paris, le Web est même devenu une religion. Tous les matins, les ­salariés s’agglutinent devant les cinq écrans plats qui, à chaque étage, rendent compte en temps réel du nombre de fans sur les réseaux sociaux des trois grandes marques : Oasis, Orangina et Schweppes. Leur progression est un bon indicateur de la croissance des ventes, tout aussi spectaculaire. Entre 2007 et 2012, les volumes vendus ont fait un bond de plus de 30%. Le chiffre d’affaires a augmenté encore plus vite, de 900 millions à 1,2 milliard d’euros, dont 75% en France. La rentabilité, elle, est tenue secrète mais dépasserait les 15%. Et depuis son ­rachat par le conglomérat japonais multimilliardaire Suntory en 2009, la filiale de 600 salariés a de quoi voir venir. «L’actionnaire nous fait confiance sur la stratégie et n’hésite pas à investir sur le long terme», se réjouit le P-DG, Hugues Pietrini. Si bien que ce fan de Goldorak (dont une statuette trône sur son bureau) a du mal à cacher ses ambitions : devenir le Coca-Cola de demain en faisant grimper la catégorie des boissons aux fruits (distincte des jus de fruit), sur laquelle Orangina est leader, au détriment de celle des colas.

Une aspiration encore ini­maginable il y a sept ans. A l’époque, Orangina Schwep­pes était aux mains du confiseur britannique Cadbury depuis 2001 et sortait d’une décennie perdue. «Nous n’étions pas leur priorité», se rappelle un ancien. Pire, l’ennemi de toujours, Coca-Cola, avait failli les racheter en 1999, avant que le gouvernement Jospin ne mette son veto. Ce n’est qu’en 2006, avec l’arrivée des fonds Lion Capital et Blackstone et d’un nouveau patron, Patrick Mispolet (parti en 2010), que les équipes ont repris des couleurs. Cet ancien de Pernod Ricard a simplifié les processus de décision, mobilisé les commerciaux sur des objectifs simples et recentré toutes les énergies sur les trois marques phares du portefeuille.

Bingo ! La focalisation sur ­Oasis, Schweppes et Orangina constitue aujourd’hui la première clé du succès du groupe. Chaque marque est dotée d’un territoire d’expression bien distinct. Schweppes se donne des airs de champagne des softs. Pour asseoir ce positionnement premium, les équipes d’Hugues Pietrini n’ont pas hésité à copier les codes d’une publicité de parfum de luxe, en enrôlant les égéries Nicole Kidman et Uma Thurman. Du jamais-vu dans cet univers. «Je suis incollable en matière de jet privé», s’amuse Stanislas de Parcevaux, encore tout émerveillé d’avoir côtoyé ­Nicole Kidman pendant le tournage du spot télé en Inde. Orangina, déjà bien secouée par les publicités d’Alain Chabat dans les années 1990, est encore montée d’un cran dans le registre déjanté à destination des 15-25 ans. Enfin, Oasis a emballé les familles en mettant en scène la vie des P’tits Fruits : Ramon Tafraise, Mangue Debol ou Eva Lapech. «Il fallait reconnecter chaque marque à sa cible», résume Hugues Pietrini. Résultat : ces trois piliers pèsent 90% des ventes et représentent l’intégralité de la croissance des parts de marché d’Orangina Schweppes depuis 2006, de 15 à 18%. Les autres marques (Pampryl, Champomy, Brut de pomme…) sont abandonnées à leur sort. A l’exception du concentré de citron Pulco qui, relancé depuis 2009 sous forme de citronnade prête à boire, séduit les adultes.

Ces signatures vedettes ne se contentent pas d’un matraquage publicitaire – 78 millions d’euros brut en 2012, en hausse de 90% sur six ans – elles sont aussi devenues les reines du digital. Ici, les publicités interruptives, type pop-up, sont bannies au profit d’animations. L’élection du Fruit of the Year Oasis en 2010 est un cas d’école. En six mois, la marque a recruté 1 million de fans sur Facebook en demandant aux internautes de voter pour leur fruit préféré (en l’occurrence Ramon Tafraise), qui a ensuite défilé en Cadillac sur les Champs-Elysées. Les P’tits Fruits sont devenus si célèbres que les studios d’Hollywood les sollicitent pour promouvoir leurs films en France. La doublure d’Iron Man, Citron Man, a fait le tour du Web en avril.

Autre exemple, la plate-forme Villa Schweppes rassemble les clubbeurs branchés sur Internet. Cette discothèque ambulante n’était au départ qu’un lieu de relations publiques, à Cannes ou à Calvi l’été. Grâce à une programmation musicale très pointue, relayée sur le Net, c’est désormais un rendez-vous bien plus large. «Nous avons invité des blogueurs et maintenant le relais viral se fait presque sans nous», se félicite Thomas Clément, de l’agence digitale NoSite. Au total, 35 millions d’euros ont été engloutis cette année dans ce cocktail d’événementiel et de numérique.

Reste à transformer ces internautes en consommateurs. Pour cela, Orangina Schweppes signe chaque année plus d’une innovation sur deux au rayon des softs. «Coca-Cola s’est ­endormi, ils ont pris la relève», juge Patrick Flahaut, chef des boissons chez Auchan. Parmi les nouveautés, le Pulco Citronnade ou les P’tit Oasis en pochons souples, très différents des briquettes du rayon enfant. «L’avantage est qu’ils ­savent d’eux-mêmes retirer les références qui fonctionnent moins bien», estime Fanny Jeuland, directrice de la catégorie soft et jus chez Carrefour. Exemple : la gamme Oasis thé va être sortie des rayons, sans drames. Difficile de lutter contre la puissance du concurrent Lipton Ice Tea (PepsiCo). Mais le coup de maître d’Orangina Schweppes est d’avoir perçu l’attente pour des produits plus naturels dès 2008. Après avoir baissé le taux de sucre de 15% sur ses trois marques et mentionné l’origine «eau de source» sur les bouteilles d’Oasis, le groupe vient de remplacer l’aspartame, à la réputation controversée, par du saccharose, moins décrié. Au passage, Orangina et Schwep­pes Light sont devenus Orangina Miss O ! et Schweppes Zero. Plus tendance. Résultat, les ventes des deux produits ont grimpé de 30% en un an. De quoi se mettre les distributeurs dans la poche.

Il y avait fort à faire dans ce domaine tant les hypermarchés sont dominés par les 700 commerciaux de Coca-Cola. Mais grâce aux investissements de l’actionnaire, le franco-japonais rattrape son retard à toute ­vitesse. Depuis trois ans, les équipes commerciales ont doublé, pour atteindre 230 permanents et 70 saisonniers. Une dizaine de category managers ont aussi été embauchés pour définir les meilleurs assortiments en rayon en fonction de l’enseigne. Un petit tour au Carrefour de Sartrouville permet de se rendre compte de leur nouveau pouvoir de conviction : 24 demi-palettes d’Oasis trônent au milieu du rayon ! «Elles permettent d’augmenter la rotation des produits de 30% et de diviser les ruptures par deux», détaille le directeur commercial, Jérôme Wattinne.

Autre point fort, le groupe de Levallois fait le spectacle dans les magasins. En ce moment, Oasis permet aux enfants de danser sur écran géant avec ses P’tits Fruits grâce au principe de réalité augmentée. En juin dernier, une montgolfière Orangina offrait de décoller à plus de 20 mètres au-dessus des parkings. «Ils sont devenus un des acteurs préférés des distributeurs», reconnaît, beau joueur, le directeur des divisions boissons et épicerie de PepsiCo, Bruno Thévenin.
Même activisme dans les bars, boulangeries ou stations-service. Là aussi, les 150 vendeurs (70 il y a trois ans) ont été spécialisés par grands clients et dotés d’outils technologiques pointus qui donnent l’état des ventes en temps réel ou permettent de géolocaliser le café à démarcher le plus proche. Leur mot d’ordre : être partout ! «Si quelqu’un voit nos marques dans le distributeur automatique du métro, à sa cafétéria le midi et dans son cinéma le soir, il nous choisira aussi en supermarché le samedi», explique Christo­phe Mérel, direc­teur du circuit hors ­domicile. Près de 20 000 ardoises et stop-trottoirs sont ainsi distribués chaque année dans les bars et brasseries. «Notre ambition est de passer rapidement de 17 à 22% de part de marché sur le hors domicile», ajoute le responsable de ce réseau.

Encore faut-il que la production suive. A nouveau, Suntory a mis la main à la poche. En 2011, le groupe a racheté son embouteilleur, jusqu’ici détenu à 50-50 avec l’italien San Benedetto, et décidé d’investir 120 millions d’euros sur quatre ans pour moderniser les quatre usines françaises. Sur le site de Donnery (Loiret), de nouvelles souffleuses ont par exemple permis de réduire de 15 grammes le poids de la bouteille d’Oasis. Six techniciens japonais ont même été dépêchés pour partager leur expertise en injection plastique.

C’est à peu près la seule ingérence de l’actionnaire, dans cette entreprise où chacun est invité à prendre des initiatives, parfois sans même en référer à ses supérieurs. Un commercial, dépité face au mauvais jus de fruit proposé lorsqu’il donnait son sang, a ainsi pris sur lui de démarcher les 17 centrales françaises de don du sang. Résultat, deux tiers d’entre elles sont passées au Pampryl. Du coup, chacun se sent responsable des résultats de l’entreprise. Et lorsqu’ils sont bons, tous les salariés partent au bout du monde en convention pendant trois jours. Le concert privé de Matthieu Chedid en 2011, à Cuba, ou le pique-nique géant dans le désert d’Oman en 2012 sont encore dans toutes les têtes. En janvier dernier, la fine équipe est restée en France. A Cannes, tout de même. La taxe soda (qui a fait grimper les prix de plus de 7%) et la mauvaise météo n’avaient pas permis d’atteindre les objectifs 2012 malgré une hausse des parts de marché. Tous espèrent ressortir leur passeport en 2014.

Quatre étapes pour tirer parti des données online et optimiser l’expérience clients

Les exemples qui illustrent le pouvoir que détiennent les enseignes en ligne pour développer leurs activités online (mais aussi offline) ne manquent pas.Ce pouvoir, qui réside dans la connaissance des consommateurs, a par exemple récemment permis au site pour adulte Lovehoney de développer une nouvelle gamme de produits inspirés du phénomène littéraire « 50 nuances de Grey ». Même s’il n’est pas le premier site à utiliser ses données dans cet objectif, le fait que cette histoire ait été relayée dans plusieurs émissions de télévision anglaises montre que les marques et les enseignes ont encore beaucoup à apprendre en la matière.

A partir du moment où un distributeur cherche à tirer profit des données auxquelles il a facilement accès, il peut être utile de suivre les quatre étapes suivantes.

1- Analyser les termes recherchés
Les termes recherchés sont l’un des moyens les plus efficaces pour comprendre le comportement des consommateurs sur un site. Evaluer quels sont les mots les plus recherchés permet de déduire les sujets « tendances » sur un site et de vérifier la pertinence des résultats proposés. Cette démarche aide non seulement à rester en phase avec ce que les visiteurs recherchent, mais elle permet également de mettre en exergue les lacunes éventuelles de la gamme de produits proposés, et y remédier pour booster les ventes.
De la même façon que Lovehoney, vous pourriez même être assez malin pour déceler dans les recherches effectuées par les consommateurs un besoin pour une gamme de produits qui n’existent pas encore.
En tout premier lieu, il est opportun de prêter une attention particulière aux types de mots que les consommateurs utilisent. S’ils utilisent des mots tendances ou de l’argot, le système de recherche et de navigation doit être ajusté afin que ces mots mènent à une sélection de produits en corrélation. Cela aidera à augmenter le taux de conversion et, par extension, les ventes.
Cela peut paraître surprenant, mais l’un des outils le plus stratégiques pour un commerçant est la page « zéro résultat ». En regardant de plus près quelles sont les recherches qui n’ont généré aucun résultat et en se demandant pourquoi aucun produit n’a été trouvé, il est possible de comprendre quelles sont les lacunes ou les défauts de l’offre proposée en ligne. Est-ce que les consommateurs épellent mal les noms de certains produits ? Auquel cas il est probablement judicieux d’avoir un module de recherche tolérant aux erreurs. Est-ce que certains produits manquent sur le site ? Auquel cas il est sans doute préférable de les proposer, ou au moins de suggérer des alternatives pertinentes.
Ces données et ces chiffres doivent être mesurés aussi souvent que possible, idéalement de manière hebdomadaire.

2- Combiner les magasins online et offline
Aujourd’hui, les distributeurs doivent penser multicanal ; les clients le feront de toute façon. Ils vont attendre la même qualité d’expérience d’achat sur le online et sur le offline. Cela sous-entend qu’il est important, dans la mesure du possible, de diffuser une information en magasin qui le sera également en ligne, depuis les articles phares les plus recherchés jusqu’à la couleur la plus tendance.
Nous pouvons aller encore plus loin en utilisant des services de géolocalisation pour cibler les clients se situant à proximité d’un magasin, en leur proposant des réductions par exemple. En liant les données de votre site aux magasins physiques – et vice-versa –, vous créez une expérience homogène et continue pour le client, aidant à convertir une visite – sur un site web ou dans un magasin – en acte d’achat dans les deux environnements.
Pour les marques, le principe consiste à réduire le nombre de points de contacts dans le parcours du consommateur et créer une expérience de shopping holistique combinant le online et le offline. De plus en plus, les consommateurs veulent acheter en ligne ou bien utiliser leur smartphone dans leur acte d’achat, et ensuite aller retirer le produit en magasin sans faire la queue. Cette pratique illustre très bien la manière dont les canaux online et offline vont se combiner et s’articuler entre eux dans un avenir très proche.

3- Analysez au plus près les données de vos produits
55 % des visiteurs online ne terminent pas leurs achats parce qu’ils considèrent manquer d’informations sur le ou les produits. Si vous vendez plusieurs marques depuis plusieurs sources de données, il est important d’accorder et combiner les produits entre eux, et de mettre en place une base de données globale et structurée incluant toutes les informations utiles sur un produit donné.
Par exemple, les informations permettant de décrire le produit, telles que :

« fabriqué en… »,

« Matière »,

« Taille »,

« Style »,

etc.Certaines solutions du marché permettent de faire cela automatiquement, puis génèrent ensuite des filtres en fonction de ces différents critères. Nous collaborons avec plus d’un millier de distributeurs européens figurant parmi les plus performants, et voyons de plus en plus de phrases de recherche associant ce type de critères et/ou des marques avec le produit spécifique recherché.
Pour capitaliser sur ces données, il est nécessaire de paramétrer des pondérations dans une base de données structurée, afin de s’assurer que les clients trouvent toutes les informations utiles – et seulement les informations utiles – lorsqu’ils font des recherches avec plusieurs critères, comme par exemple « rouge », « daim » et « talon aiguille ».

4- Personnalisation de l’expérience client
Demandez-vous quel est le coloris qui remporte le plus de succès en magasin, quelle est la marque la plus prisée lors de recherches à facettes, et quelle est la catégorie la plus visitée sur la boutique en ligne ? En procédant ainsi, il est facile de changer dynamiquement l’ordre de priorité des filtres sur votre site, mais également de noter les produits en fonction des critères les plus souvent utilisés par les internautes. A titre d’exemple, si un grand nombre d’utilisateurs recherchent des t-shirts puis sélectionnent la catégorie « Hommes », les produits hommes seront mis en avant pour les recherches suivantes.
Analyser les comportements à l’échelle individuelle est aussi précieux pour les commerçants online que d’analyser le comportement de la foule.Mais cela doit être fait en fonction du contexte. Si un client achète des bikinis sur un site, il est inutile de lui proposer des réductions sur les mêmes produits six mois plus tard alors qu’il vient pour acheter un manteau d’hiver.

Conclusion
Les données sont aujourd’hui l’outil le plus puissant à la disposition des enseignes et des marques pour offrir à leurs clients l’expérience d’achat individuelle la plus personnalisée possible, puis pour transformer un visiteur en acheteur.
En suivant ces quatre étapes simples, et en améliorant l’ergonomie de leur site de e-commerce, les marques et les enseignes se rendent maîtres de leurs données et se donnent les meilleures chances d’augmenter les revenus et le taux de conversion de leur boutique en ligne.

6 conseils pour réussir son jeu publicitaire

Gameplay de qualité, concept fun et innovant, récompenses attractives… autant d’astuces pour réaliser un advergame à succès. Mais ce n’est pas tout.De nouvelles composantes sont à prendre en compte comme l’aspect social et une bonne promotion de son jeu publicitaire afin de fédérer une véritable communauté de joueurs. Découvrez 6 conseils pour donner à votre advergame une autre dimension.

1) Développer un bon gameplay
Le gameplay doit être de qualité afin de ne pas frustrer le joueur et lui donner envie de poursuivre son expérience de jeu. Pour cela, il doit trouver du fun, de l’émotion, du plaisir en allant au-delà des motivations de court terme comme le gain d’une récompense immédiate ou l’espoir de figurer dans le tableau du classement.
Ainsi, le jeu ne doit pas être ni trop long ni trop court. Il s’agit de trouver le juste milieu en fonction des objectifs du jeu. Pour un jeu simple comme les quiz, les questions peuvent varier aléatoirement. La marque donnera ainsi envie au joueur de rejouer. Dans les jeux plus développés, la marque ne doit pas proposer un monde unique où la répétitivité s’installerait rapidement. En effet, il semble important de proposer des évolutions telles que des mondes aux univers différents ou l’ajout de nouveaux personnages lorsque le gameplay est basé sur un avatar.
En termes de maniabilité, la marque peut également proposer un nouveau mode de prise en main de l’advergame. Ainsi, le fait de jouer d’une manière différente (incliner son smartphone par exemple) peut apporter une véritable valeur ajoutée et surprendre le joueur de manière positive. Certaines marques ont d’ailleurs compris l’intérêt de proposer de l’innovation dans la maniabilité du jeu. La marque de chewing gum Stride Gum a lancé récemment un jeu publicitaire où il faut mâcher pour gagner. En effet, il faut mastiquer pour évoluer dans le jeu et contrôler le personnage. Cela est possible grâce à la webcam du smartphone qui reconnaît le mouvement de la mâchoire du joueur.

2) Trouver un concept fun, innovant et un challenge motivant
Le principal levier sur lequel la marque doit jouer est le fun. Les joueurs recherchent essentiellement un moment de détente. Avant tout autre chose, le jeu doit être « cool » et fun. La notion de plaisir doit l’emporter. Et cela passe en partie par le caractère innovant du concept du jeu. La marque doit être inventive pour surprendre le joueur. A ce titre, elle doit impérativement sortir des jeux classiques qui peuvent s’adapter à n’importe quelle marque.
Un concept fun peut également être renforcé par un univers attrayant et original. Qu’il reprenne les codes de la marque ou non, celui-ci doit favoriser l’immersivité et l’interactivité. Utiliser les éléments de l’univers pour servir le jeu ou introduire des astuces cachées peut rendre beaucoup plus attractif l’intérêt de l’advergame et contenter les gamers. Il ne faut pas non plus hésiter à mettre de la couleur, du fun. N’oublions pas que les pratiques de jeu de manière générale sont associées à la notion de plaisir. Dans ce cadre, il est important de soigner les graphismes et la bande sonore.
Sur ce dernier point, la marque doit rester tendance et ne pas accompagner un jeu publicitaire d’un son « old school ». Celui-ci doit être dans l’ère du temps et correspondre a minima à l’esprit du jeu. La créativité est donc la clé du succès pour une campagne d’advergaming réussie.

3) Proposer des récompenses suffisamment attractives
Un advergame sans récompense attractive a peu de chances de susciter l’intérêt. Une des motivations importantes du joueur concernant l’advergaming est le gain espéré. Pour des casual games, la motivation première sera de gagner une récompense intéressante en rapport avec la marque, pour pallier à la simplicité du gameplay. L’intention de jouer sera d’autant plus forte quand il s’agit de fans de la marque et que le gain correspond aux attentes et besoins de la communauté. La marque engagera ainsi ses fans et les fidélisera davantage.
Il est intéressant également d’offrir des récompenses pouvant être utilisées dans la vie réelle.
Cela permet ainsi de prolonger la relation avec le joueur. Les consommateurs sont particulièrement motivés lorsqu’il s’agit de gagner des bons de réduction ou des produits de la marque en participant à des tirages au sort (succès de Foursquare).

4) Penser socialL’advergame doit favoriser l’interaction avec d’autres joueurs.
Il doit créer une véritable communauté. Sur ce principe, des jeux comme Candy Crush ont su créer un engouement collectif. Le ressort social peut donc être très utile dans le cadre du jeu publicitaire afin de comparer son score ou son classement. L’objectif est de donner la possibilité au joueur de partager le jeu ou son score à ses amis. Pour cela, le meilleur moyen est de lier l’advergame à Facebook. Proposer ainsi une connexion au jeu par ce réseau social permettra à la marque de s’assurer une visibilité supplémentaire.
Sur ce point, il faut tout de même se méfier de la recherche du partage à tout prix. En effet, certains joueurs sont totalement réfractaires à ce principe, d’une part pour ne pas s’afficher aux yeux de tous et pour ne pas polluer les fils d’actualités de leurs amis. Ainsi, la marque peut privilégier uniquement une solution de partage afin d’obtenir, par exemple, plus de chances de gagner en participant à un tirage au sort. Le message reçu par le destinataire sera ainsi privé et ne sera pas diffusé à l’ensemble des contacts du joueur. Cela peut constituer une alternative au matraquage quotidien de sollicitations publicitaires.

5) Conseils pour intégrer efficacement la marque et ses produits
Une intégration pertinente de la marque et de ses produits dans l’advergame est primordiale. Ainsi, le jeu doit absolument être centré sur le produit. Intégrer le produit à l’intérieur du jeu et proposer aux joueurs d’interagir avec celui-ci rendra l’expérience de jeu optimale. Plus la marque est impliquée, plus le jeu a des chances d’être un succès. Néanmoins, il faut que la marque soit présente mais pas omniprésente. Il s’agit de ne pas être trop intrusif et de ne pas inciter directement à l’achat. L’intégration du produit doit être subtile et bien pensée dans le scénario du jeu.
La cohérence prime. La marque doit laisser ainsi une liberté au joueur, un plaisir de jeu sans trop d’implication de sa part. La cible doit se sentir à 100% maître du jeu sans que des messages publicitaires permanents viennent gêner son expérience ludique. Si l’intégration des produits de la marque dans le gameplay présente des difficultés, cette dernière peut toujours faire un jeu basé sur ses valeurs ou son histoire.

6) Promouvoir son advergame, le rendre accessible et faire le buzz
Sauf dans de très rare cas, l’advergame ne se suffit pas à lui-même. Ce dernier doit forcément s’intégrer dans une campagne de communication globale et cohérente. Dans une logique cross-canal, le jeu publicitaire doit être un complément aux autres média online et offline. Afin d’en faire sa promotion, le jeu publicitaire doit jouer sur le phénomène de viralité. Ainsi, les réseaux sociaux et les blogs animés par l’esprit de partage paraissent des outils indispensables pour faire connaître un advergame.
Mais plus encore, tous les média peuvent être utilisés afin de communiquer sur le nouvel advergame lancé par la marque (télévision, presse, affichage…). Le teasing est également un moyen de promouvoir efficacement un jeu publicitaire. L’annonce de l’arrivée d’un nouveau jeu peut se faire bien en amont du lancement. A ce titre, une vidéo virale paraît l’outil adéquat pour montrer les graphismes, l’univers ainsi que l‘objectif du jeu et éventuellement la récompense à gagner. Il s’agit d’attirer l’attention et susciter l’intérêt autour de l’advergame.
Afin d’augmenter le nombre de joueurs potentiels, la marque doit adapter son jeu à un maximum de supports. Ne pas rendre disponible l’advergame sur les différentes plateformes mobile (iOS Apple, Android de Google, Windows Phone de Microsoft et OS de Blackberry) serait une erreur et empêcherait probablement de toucher un maximum de joueurs. Faciliter l’accès au jeu est également primordial. L’accès doit être simple et se faire un minimum de temps. De plus, la marque doit créer de l’interaction, de la valeur ajoutée ou encore de la passion autour du jeu. Plus difficile à faire qu’à dire !
Mais pour cela, il faut absolument pousser les internautes à parler du jeu publicitaire, ne serait-ce que par le bouche-à-oreille. La communauté de fans est le meilleur ambassadeur de votre marque. Vous auriez torts de vous passer de cette manne.
Et surtout, n’oubliez de tester votre jeu, sous peine d’être confronté par la suite à de mauvaises surprises…